3 liens privés
"Internet est un bien commun."
Le bras de fer se poursuit entre les défenseurs du chiffrement et les gouvernements américains et anglais. Mardi 7 juillet, une quinzaine d’ingénieurs et de cryptographes mondialement réputés ont publié un article approfondi critiquant la volonté de ces gouvernements d’accéder aux données chiffrées.
Les documents piratés chez Hacking Team montrent que les services de police ont contacté le fournisseur d'outils d'espionnage pour préparer l'entrée en vigueur de la loi Renseignement, qui l'autorisera à pirater des ordinateurs et des réseaux informatiques à des fins de renseignement.
J’ai du mal à concevoir qu’on puisse enseigner quelque chose sans l’avoir expérimenté par soi-même auparavant. Non seulement parce que tester est la seule manière viable de se faire sa propre idée sur un sujet, mais aussi parce que c’est l’unique moyen d’avoir un minimum de crédibilité par rapport à un auditoire. Comment est-il possible de s’exprimer sur un sujet, quand personnellement, et d’autant plus quand ceci est parfaitement visible et public, on n’applique aucune des choses dont on est en train de parler et dont on cherche à convaincre son public ?
La loi sur le renseignement a fait l’objet de trois demandes d’examen adressées au Conseil constitutionnel. Après la saisine des députés, puis celle du président de la République, nous révélons celle de Gérard Larcher. Sa particularité ? Le président du Sénat a fait le choix d'une saisine blanche.
Lorsque j’ai lu le titre de votre texte, ma première réaction a été positive. Rue89, média pour lequel j’ai aussi écrit, publiait un article sur les CryptoParties ! Un mouvement citoyen a besoin de presse, de présence, pour pouvoir se développer. Au moment même où je voyais les CryptoParties s’envoler en France, l’article tombait à pic.
Nos présidents ont été espionnés ! C’est ce que révèlent aujourd’hui Libération et Mediapart sur la base de sources livrées par Wikileaks. Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande ont été régulièrement placés sous écoutes de 2006 à 2012 par l’agence de renseignement américaine, la NSA.
Le Conseil constitutionnel devrait avoir à traiter de quatre recours qui tournent autour de la loi sur le renseignement. Pour essayer d'éclairer la position du Conseil, nous avons regroupé dans un document toutes les remarques que nous avions à faire sur le sujet. Ça s'appelle un Amicus curiae.
L'Assemblée et le Sénat se sont mis d'accord, mardi 16 juin, sur une version définitive de la loi renseignement. Un texte voté dans une sorte d'indifférence générale et qui dote la France d'une des lois les plus intrusives d’Europe.
Géo-localisation, recherches sur le Web… Les informations personnelles que nous laissons sur Internet font l’objet d’une réappropriation massive par de nombreuses entreprises.
Le 8 juin à 18h, rendez-vous est donné aux défenseurs de la liberté à la place de la République, histoire de convaincre les sénateurs de refuser la loi sur le renseignement.
Ce document est destiné à être un pas en avant dans la mise en œuvre de la révolution démocratique dont nous avons besoin dans notre région.
Deux ans après avoir révélé l’étendue du programme de surveillance massive de la NSA, le lanceur d’alerte américain réfugié en Russie a confié une tribune à Amnesty International. «Libération», «The New York Times», «Der Spiegel» et «El País» la publient en exclusivité.
Il y a quinze ans ou plus, on voyait dans la démocratisation d’Internet un vent nouveau pour le politique de manière générale. Que reste-t-il de ces espoirs ?
Le gouvernement a arrêté le nouveau plan de la mission France Très Haut Débit (France THD), pilotée par Bercy. Il fixe les priorités et les modalités d'un accès à très haut débit pour tous d'ici 2022.
30% de croissance annuelle : les hébergeurs français se développent, créent des milliers d'emplois directs et indirects, et investissent des centaines de millions d’euros tous les ans en France. Et pourtant, par le biais du projet de loi renseignement en procédure accélérée, le gouvernement français les contraindra à l'exil. Pourquoi ?
The United States voiced concern Friday over a report that China manipulated international Internet traffic intended for a major Chinese Web service company and used it for a cyberattack on U.S. sites.
La première bataille, celle de l’assemblée nationale, est perdue. Il reste plusieurs occasions qu’il va falloir saisir. Ce sont autant de raisons d’espérer. Passons les en revue.
La communication du gouvernement à propos du projet de loi renseignement est au moins efficace sur un point: il reste dans le flou. Son arme ? Le vocabulaire. Explications.
L’audience de mon billet à propos des enjeux non techniques de la loi a eu un succès qui a dépassé toutes mes espérances, et je profite de l’occasion pour remercier toutes celles et ceux qui ont partagé ce billet sur Twitter mais aussi au delà. Merci à tous.
Je pensais en avoir fini avec la vulgarisation. Je me trompais.
Vous avez sûrement suivi, comme moi, les débats sur la loi renseignement. Et sinon, si vous avez du temps, les vidéos (bittorrent) des débats à l’assemblée sont ici. et ici le texte (en son état actuel, à voter par l’assemblée le 5 mai).